Parmi les résultats obtenus jusqu’à la fin du projet (janvier 2021) : 1) l'élaboration et la validation de quatre modes opératoires définissant les trajectoires de l’enfant en contact avec la justice, ainsi que les rôles et responsabilités des actrices et acteurs de protection (police, travail social, justice et transversal), qui furent rendus obligatoires à l’échelle nationale suite à l’adoption de directives, d’arrêtés ministériels et de mesures institutionnelles pour les trois secteurs visés par le projet; 2) les trois structures ciblées par le projet (police, travail social, justice) ont intégré dans leurs curricula des cours obligatoires sur les droits de l’enfant et les pratiques adaptées et ont mis en place un basin de 124 formateurs certifiés (dont 26 femmes); 3) 105 assistants sociaux (dont 44 femmes), furent affectées de manière permanente aux escadrons Protection de l’Enfant et Prévention des Violences Sexuelles (PEPVS), grâce au plaidoyer mené par le projet; 4) la réactivité et l’efficacité des policières et policiers dans le traitement des cas impliquant les enfants a augmenté; 96 % des cas d’enfants en conflits avec la loi, dans les zones ciblées par le projet, ont été déférés au juge pour enfant dans les 24 heures suivant leur interpellation; 5) augmentation de la qualité des interventions auprès des enfants qui accèdent à des services de police, du personnel de justice et du corps de travail social, grâce à la mise en place des procédures d’accueil, d’écoute, de référencement et de traitement des dossiers. Ces résultats ont permis de toucher de manière directe 15 093 professionnelles et professionnels de trois corps de métiers, police, travail social, justice, (dont 1 822 femmes (12 %), et plus de 75 000 de manière indirecte. De plus, le projet a favorisé l’instauration de meilleures pratiques en matière de référencement au sein de la police, l’efficacité du traitement des cas par les membres des escadrons et permis de garantir à l’enfant une meilleure protection et un accompagnement respectueux de ses droits, qui bénéficierait potentiellement à plus d’un million enfants (sur un objectif de 290 000 filles et garçons).