Profil de projet — Aide aux enfants et femmes vulnérables dans les régions frontalières en Haïti



Aperçu 

CA-3-D002728001
5 825 000 $
OIM - Organisation internationale pour les migrations (47066)
2016-03-23 - 2018-09-30
Fermé
Affaires mondiales Canada
NGM Amériques

Pays / région 

• Haïti (100,00%)

Secteur 

• Éducation de base : Éducation pour une meilleure qualité de vie pour les jeunes et les adultes (11230) (20,00%)
• Santé de base : Soins et services de santé de base (12220) (10,00%)
• Gouvernement et société civile, général : Droits de la personne (15160) (35,00%)
• Infrastructure et services sociaux divers : Services sociaux (16010) (35,00%)

Marqueur politique 

• Égalité entre les sexes (objectif significatif)
• Durabilité de l'environnement (thème transversal) (activité non orientée)
• Développement participatif/Bonne gouvernance (activité non orientée)
• Développement du commerce (activité non orientée)
• Biodiversité (activité non orientée)
• Changement climatique (activité non orientée)
• Adaptation au changement climatique (activité non orientée)
• Désertification (activité non orientée)
• Questions urbaines (objectif significatif)
• Questions touchant les enfants (objectif principal)
• Questions touchant les jeunes (objectif principal)
• Questions touchant les Autochtones (activité non orientée)
• Questions touchant les personnes handicapées (activité non orientée)
• Les TIC comme outils de développement (activité non orientée)

Description 

Ce projet vise à prévenir la traite des personnes et à protéger les migrants haïtiens vulnérables, particulièrement les femmes et les enfants. De nombreux Haïtiens quittent leur pays pour s’établir ailleurs et, chaque année, des milliers d’entre eux vont en République dominicaine dans l’espoir d’y améliorer leur situation socio-économique. Les deux pays ont une frontière commune extrêmement poreuse de 360 km qui ne compte que quatre postes frontaliers officiels. Sans statut juridique et documents, les Haïtiens qui traversent illégalement la frontière – particulièrement les femmes et les enfants – sont souvent victimes de violence, de mauvais traitements ou d’exploitation. Avec le soutien d’AMC, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) renforce les mécanismes de protection dans les zones frontalières pour lutter contre la traite de personnes, et particulièrement la traite et l’exploitation des femmes et des enfants. Parmi les activités du projet : 1) formation de 400 agents gouvernementaux locaux et acteurs de la société civile sur les principes de protection et les procédures standardisées (y compris la prévention et les aspects liés à la réintégration); 2) mise en place d’un système commun de gestion des données pour l’inscription des migrants; 3) mise sur pied et en fonction de quatre centres de ressources aux quatre postes frontaliers officiels; 4) réaménagement ou remise en état de huit centres de réception à Ouanaminthe, Belladere et Fonds-Parisien; 5) fourniture d’une aide à la réintégration de 2 000 migrants vulnérables qui sont à la frontière (abris d’urgence, articles ménagers, etc.); 6) fourniture d’un appui adéquat aux moyens de subsistance et de bourses d’études à 500 migrants vulnérables; 7) élaboration de 16 campagnes de sensibilisation ciblant plus de 737 000 Haïtiens vivant à proximité de la frontière pour leur expliquer les dangers du passage clandestin de la frontière et la façon de rapporter les cas d’exploitation et d’abus.

Résultats escomptés 

Parmi les résultats intermédiaires escomptés : 1) capacités renforcées des entités gouvernementales spécialisées et des acteurs locaux chargés de la protection des migrants; 2) meilleure coordination entre les entités gouvernementales spécialisées et les acteurs locaux chargés de la protection afin de faciliter l’accès des migrants vulnérables qui retournent en Haïti (particulièrement les femmes et les enfants) à des services.

Résultats atteints 

Parmi les résultats obtenus jusqu’à la fin du projet en septembre 2018 : 1) un total de 324 acteurs de protection et agents de la police frontalière ont été formés sur les droits fondamentaux, la traite des personnes et la gestion des migrants vulnérables tout au long de la frontière; 2) 203 enfants ont repris l’école avec une prise en charge médicale et des fournitures scolaires; 3) le système d’enregistrement des migrants mis en place a permis d'offrir une assistance à 2150 personnes et de leur fournir des documents pour faciliter leur identification et d'enregistrer 1335 personnes (dont 50% des enfants non accompagnés) à un Centre de ressources frontalier (CRF); 4) 702 migrants vulnérables (dont 75 % de femmes) ont bénéficié d’activités génératrices de revenus; 5) quatre centres de ressources frontaliers (CRF) sont opérationnels à Anse-à-Pîtres, Malpasse, Belladère et Ouanaminthe; 6) six centres d’hébergement pour migrants et une maison d'hébergement pour les femmes survivantes de violences ont été réhabilités, et une ligne téléphonique 840 pour les personnes en détresse a été mise en service; 7) un manuel de procédures standardisées pour le programme d’assistance aux migrants vulnérables a été élaboré, approuvé et diffusé aux acteurs de protection dans chacun des points frontaliers officiels; 8) les agents de la police frontalière (POLIFRONT) ont procédé à l’arrestation de plus de 65 passeurs et trafiquants qui ont été référés au système judiciaire.

Budget et dépenses 


Budget original 0 $
Décaissements prévus 0 $
Transactions
Pourcentages des pays par secteur
Type de financement Don hors réorganisation de la dette (y compris quasi-dons)
Type de collaboration Bilatéral
Type d'aide Contributions à des programmes ou fonds à objectif spécifique gérés par des partenaires d'exécution
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