Le projet vise à s'attaquer aux normes sociales discriminatoires qui perpétuent la violence sexuelle et sexiste et qui empêchent les femmes et les adolescentes d'exercer leurs droits sexuels et reproductifs dans certains des districts les plus marginalisés d'Afrique du Sud, soit les districts de Nelson Mandela, Alfred Nzo et Uthukela. Il travaille avec les communautés, y compris les hommes et les garçons, les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, les parents ainsi que les réseaux de jeunes et de femmes afin de promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des adolescentes et de prévenir la violence sexuelle et sexiste. Le projet encourage également la collaboration multisectorielle entre les institutions (santé, services sociaux, justice, police, éducation), renforce la capacité institutionnelle et la prise de décision afin d’accroître la disponibilité de services de qualité en matière de santé et des droits sexuels et reproductifs, incluant les violences sexuelles et sexistes (information, conseil et prévention) sans préjugés ni discrimination. Les activités du projet comprennent: (1) la formation des agents de santé (médecins, infirmières, gestionnaires et agents de santé communautaires) dans les établissements de santé des districts ciblés sur des modèles de prestation intégrée de services qui répondent aux besoins des femmes et des jeunes filles et sont libres de tout préjugé et discrimination; (2) la formation de professionnels des services sociaux et santé communautaires à la gestion intégrée des cas de violence sexuelle et sexiste, incluant les différents réseaux de référence, et documentation des résultats dans des endroits sélectionnés dans les districts ciblés; (3) l’amélioration des systèmes de données et de ventilation des données (par sexe, âge, handicap, appartenance ethnique, etc.) afin de mieux cibler les politiques et programmes de santé et des droits sexuels et reproductifs; (4) la formation de réseaux communautaires qui impliquent des hommes, des garçons, des parents et des tuteurs, et des jeunes filles afin de mener des campagnes de plaidoyer avec le gouvernement pour qu’il investisse dans des services de qualité pour la santé et les droits sexuels et reproductifs sans préjugés ni discrimination, et qu’il prévienne et réponde aux violences sexuelles et sexistes. Le projet s’attend à bénéficier directement 300 000 adolescentes et jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans) et touche indirectement 1,5 million de bénéficiaires.