Ce projet vise à réduire la mortalité et la morbidité liées au coronavirus (COVID-19), parmi les populations touchées, en particulier celles qui sont marginalisées et/ou vulnérables à Cox’s Bazar. Le projet vise à atténuer le risque de propagation au sein de la communauté et à accroître la capacité d’intervention locale. Le Bangladesh est très menacé par la lenteur de sa réaction à la pandémie, la faiblesse des capacités du système de santé et la forte densité de population. Pour les communautés d'accueil de Cox's Bazar, le deuxième des districts les plus pauvres et les plus vulnérables du Bangladesh, avant même l'arrivée des Rohingya en août 2017, COVID-19 exerce une pression immense sur la disponibilité et la prestation des services de santé essentiels, qui étaient déjà rares et surchargés. En outre, une épidémie de COVID-19 à grande échelle dans les denses camps de réfugiés rohingya suscite de grandes inquiétudes, en raison de la capacité limitée du système de santé et des restrictions croissantes de l'accès de l’aide humanitaire aux camps. Les activités du projet comprennent : 1) l'achat et la distribution d'équipement médical et de fournitures médicales (produits de nettoyage, savon, serviettes en papier, tables, chaises, bancs, lits, ventilateurs, bureaux, lampes, tapis de sol, etc.) pour les établissements de santé; 2) la fourniture d'équipements de protection individuelle (EPI) pour les professionnels de la santé dans les centres de soins de santé primaires des camps de réfugiés; 3) la distribution de masques, de savon et de produits d'assainissement aux agents de santé communautaires et aux clients qui se rendent dans les centres de santé; 4) le renforcement des capacités et la formation en matière de gestion des cas ainsi que de prévention et de contrôle des infections à l'intention des professionnels et des prestataires de services de santé publique (médecins, sages-femmes, ambulanciers, techniciens de laboratoire, etc. ); 5) la mise en place de mesures de communication et de participation communautaire telles que des séances de formation sur la mobilisation efficace en ce qui concerne la gestion des cas, la prévention des infections, la réduction des risques et la sensibilisation à ceux-ci, en particulier par les femmes travaillant dans le secteur de la santé et des actes de communication au niveau des districts, des divisions et du pays, y compris la communication de renseignements à jour sur la COVID-19 aux médecins et aux équipes de soutien sur le terrain au niveau communautaire; 6) l’organisation de séances de sensibilisation porte-à-porte pour l'auto-évaluation et le maintien de l’éloignement physique au sein des communautés. La sollicitation continue des parties prenantes concernées de la société civile, du gouvernement et des communautés dans le cadre du projet devrait apporter des avantages directs à environ 8 132 personnes (dont 7 587 femmes).