Profil de projet — Éducation des filles pour un avenir meilleur dans la région des Grands Lacs (ÉDUFAM)



Aperçu 

CA-3-P007260001
14 996 865 $
Fondation Paul Gérin-Lajoie (CA-CRA_ACR-3118924448)
2019-12-10 - 2024-12-31
Actif
Affaires mondiales Canada
Partenariats et programmation de l'aide

Pays / région 

• Rwanda (33,34%)
• Congo, République démocratique du (33,33%)
• Burundi (33,33%)

Secteur 

• Éducation de base : Enseignement primaire (11220) (30,00%)
• Enseignement secondaire :
Enseignement secondaire (11320) (30,00%)
Formation professionnelle (11330) (25,00%)
• Gouvernement et société civile, général : Élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles (15180) (15,00%)

Marqueur politique 

• Égalité entre les sexes (objectif principal)
• Durabilité de l'environnement (thème transversal) (objectif significatif)
• Développement participatif/Bonne gouvernance (activité non orientée)
• Développement du commerce (activité non orientée)
• Biodiversité (activité non orientée)
• Changement climatique (activité non orientée)
• Adaptation au changement climatique (activité non orientée)
• Questions urbaines (activité non orientée)
• Désertification (activité non orientée)
• Questions touchant les enfants (objectif significatif)
• Questions touchant les jeunes (objectif significatif)
• Réduction des risques de catastrophe (activité non orientée)
• Questions touchant les Autochtones (activité non orientée)
• Questions touchant les personnes handicapées (objectif significatif)
• Nutrition (activité non orientée)
• Les TIC comme outils de développement (activité non orientée)

Description 

Ce projet vise à accroître l'autonomisation des filles, des adolescentes et des femmes par l'éducation, y compris celles qui sont réfugiées, déplacées, retournant dans leur pays d'origine et les personnes handicapées dans la région des Grands Lacs. Le projet est une réponse régionale aux besoins éducatifs des filles, des adolescentes et des femmes. Le projet a identifié vingt-quatre écoles primaires et secondaires au Burundi, en République démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda pour bénéficier de ses activités, avec un total de 34 827 élèves âgés de 5 à 18 ans (dont 50% de filles et 80% de réfugiés/personnes déplacées). Le projet s`attend à ce que 22 172 filles scolarisées dans ces écoles (dont 73% sont réfugiées ou des personnes déplacées) voient leur éducation améliorée; que 1 280 filles et femmes non scolarisées bénéficient d'une formation professionnelle informelle et d'un soutien pour développer des activités génératrices de revenus ; que 6 300 femmes soient renforcées dans leur engagement pour l’éducation des filles; pour un total de 22 314 filles et femmes autonomisées, bénéficiaires directes du projet. Les activités de ce projet comprennent : 1) la réalisation d'une étude participative, holistique et sensible au genre sur le statut individuel des filles et des adolescentes, y compris les réfugiés, les personnes déplacées, les rapatriés et les personnes vivant avec un handicap (RDRD), ainsi que les obstacles et les demandes spécifiques liés à leur éducation; 2) développer, avec le personnel éducatif, des matériels d'enseignement et d'apprentissage inclusifs, sensibles au genre et adaptés aux réalités des filles et adolescentes les plus vulnérables, y compris les RDRD; 3) renforcer les mécanismes de coordination entre les acteurs locaux, nationaux et régionaux impliqués dans l'éducation des femmes afin d'accroître leur participation et la prise en compte de leurs voix. Le projet est mis en œuvre par la Fondation Paul Gérin-Lajoie et le Centre d'étude et de coopération internationale en partenariat avec des partenaires locaux, dont Caritas en RDC, Maison Shalom au Rwanda, la Concertation des collectifs des associations féminines de la région des Grands-Lacs et Humanité et inclusion (Handicap International).

Résultats escomptés 

Les résultats escomptés de ce projet comprennent : 1) l’accès équitable et maintien accrus des filles et des adolescentes les plus vulnérables, notamment les RDRH dans une éducation sécuritaire, de qualité et inclusive ; 2) la prestation équitable améliorée d’une éducation formelle et non formelle novatrice, sûre, de qualité, axée sur l’égalité des genres pour les filles, les adolescentes et les femmes les plus vulnérables, dont les RDRH ; 3) voix et leadership accrus des filles, des adolescentes et des femmes les plus vulnérables, dont les RDRH, dans les processus décisionnels qui les concernent et la revendication de leur droit à l’éducation.

Résultats atteints 

Parmi les résultats obtenus jusqu'en mars 2021 : 1) 90 femmes issues de communautés du Burundi, de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda recrutées, formées et mobilisées. Ces femmes ont évalué les obstacles et les demandes qui empêchent les filles en âge d'aller au lycée d'aller à l'école et ont initié un dialogue entre les partenaires du projet et les membres influents de la communauté; 2) 36 clubs de mères et 29 clubs de pères formés et renforcés sur des thèmes concernant les droits des filles et des adolescentes, la réduction de la violence sexuelle et sexiste, et l'éducation, grâce à des partenaires qui ont initié des consultations avec le personnel administratif et enseignant. Ces consultations ont porté sur l'identification des besoins en formation et en renforcement des capacités pour une éducation plus inclusive et sensible au genre et sur l'identification des filles et adolescentes non scolarisées pour participer à des programmes de formation et d'insertion professionnelle; 3) membres des structures de gestion impliqués dans plusieurs activités du projet de renforcement des capacités des filles, adolescentes et femmes. Plusieurs actions de plaidoyer régional ont également été menées pour renforcer les capacités de la Concertation des collectifs des associations féminines de la région des Grands-Lacs et d'autres organisations de femmes; 4) dialogue entre les associations de parents et les organisations de défense des droits des femmes, les leaders politiques et religieux, les communautés d'accueil et de réfugiés initié. Ces parties ont été formées à l'approche du contrat social. Ce processus permet un dialogue social menant à un contrat social plus formel qui engage réellement ces communautés à protéger les droits des filles et des adolescentes, la violence sexuelle et sexiste et l'importance de l'éducation des filles et des adolescentes ; ces parties ont été accompagnés pour identifier les obstacles et les barrières rencontrés par les filles et les adolescentes; 5) acteurs de l'éducation soutenus et équipements et mécanismes d'apprentissage alternatifs fournis pendant la pandémie de coronavirus (COVID-19). Le projet a fourni du matériel scolaire et pédagogique, y compris des cahiers d'exercices pour l'apprentissage à distance à 1 175 filles et adolescentes (425 en RDC et 750 au Rwanda). Radios à énergie solaire fournies à 672 ménages (425 en RDC et 247 au Rwanda) afin que les jeunes puissent suivre les cours diffusés à la radio. Radios à énergie solaire fournies à 135 enseignants (42 en RDC et 93 au Rwanda) pour qu'ils puissent écouter les leçons diffusées aux élèves à la radio ; et 135 enseignants mobilisés (42 en RDC et 93 au Rwanda) pour suivre l'apprentissage et rattraper les retards d'apprentissage causés par la fermeture.

Budget et dépenses 


Budget original 0 $
Décaissements prévus 271 182 $
Transactions
Date de la transaction Type Valeur
27-06-2024 Déboursé (1 $)
27-06-2024 Déboursé 1 $
17-12-2024 Déboursé 271 182 $
Pourcentages des pays par secteur
Type de financement Don hors réorganisation de la dette (y compris quasi-dons)
Type de collaboration Bilatéral
Type d'aide Interventions de type projet