Profil de projet — Projet intégré de nutrition et de genre au Sénégal (PINGS)

• Sénégal (100,00%)

• Santé de base : Nutrition de base (12240) (25,00%)
• Politique/programmes en matière de population et gestion administrative :
Politique/programmes en matière de population et gestion administrative (13010) (25,00%)
Planification familiale (13030) (20,00%)
• Organisations et mouvements de défense des droits des femmes et institutions gouvernementales :
Organisations et mouvements de défense des droits des femmes et institutions gouvernementales (15170) (20,00%)
Élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles (15180) (10,00%)

• Égalité entre les sexes (objectif principal)
• Durabilité de l'environnement (thème transversal) (activité non orientée)
• Développement participatif/Bonne gouvernance (activité non orientée)
• Développement du commerce (activité non orientée)
• Biodiversité (activité non orientée)
• Changement climatique (activité non orientée)
• Adaptation au changement climatique (activité non orientée)
• Questions urbaines (activité non orientée)
• Désertification (activité non orientée)
• Questions touchant les enfants (objectif significatif)
• Questions touchant les jeunes (objectif significatif)
• Réduction des risques de catastrophe (activité non orientée)
• Questions touchant les Autochtones (activité non orientée)
• Questions touchant les personnes handicapées (activité non orientée)
• Nutrition (objectif principal)
• Les TIC comme outils de développement (activité non orientée)

Ce projet vise à transformer de manière positive les relations de genre afin d’améliorer la santé, en particulier la nutrition et la santé de la reproduction (SR), des femmes et des adolescentes au Sénégal. Le projet cible 200 000 femmes enceintes/allaitantes et 600 000 adolescentes dans les cinq régions les plus affectées par les inégalités de genre et la malnutrition, exacerbé par l’impact de la pandémie soit Kaffrine, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Tambacounda. Les activités de ce projet comprennent: 1) offre de développement professionnel dans le domaine de la nutrition pour les femmes; 2) développement d’une stratégie pour attirer et renforcer la capacité des femmes et des adolescentes dans des positions de leadership, d’action collective et de plaidoyer en faveur de la santé (nutrition et SR); 3) offre d’activités de communication et de sensibilisation pour aider les femmes et les fille à mieux comprendre leurs droits et leurs besoins en nutrition, SR et égalité des genres; 4) offre de formations en entreprenariat visant à renforcer les capacités des femmes à gérer et pérenniser des micros, petites et moyennes entreprises favorable à la nutrition; 5) approvisionnement de services d’assistance technique pour l’institutionnalisation de l’égalité des genres au sein des 12 ministères qui contribuent au bon état nutritionnel des populations en vue d’améliorer la qualité des services; 6) accompagnement des communautés pour une mobilisation accrue des personnes influentes pour promouvoir le partage équitable du pouvoir et des responsabilités en santé (nutrition et SR) entre les femmes et les hommes.

Les résultats escomptés de ce projet comprennent : 1) le renforcement du pouvoir des femmes et des adolescentes à exercer leurs droits et à améliorer leur santé (nutrition et SR) et celle de ceux qui les entourent, dans un contexte marqué par la pandémie du coronavirus (COVID-19); 2) le renforcement de l’institutionnalisation de l’égalité des genres, dans l’approche multisectorielle des ministères ciblés, afin d’améliorer la qualité des services intégrés en nutrition pour les femmes et les adolescentes; 3) l’amélioration des pratiques des acteurs-clés, en particulier des communautés, pour une meilleure égalité des genres et un accès équitable à la santé (nutrition et SR) des femmes et des adolescentes.

Parmi les résultats obtenus jusqu’en mars 2024?: 1) le projet a formé 221 femmes provenant de 43 groupes à intérêts économiques en éducation financière et en entrepreneuriat; 2) formé 3 organisations de défense des droits des femmes (95 femmes et 17 hommes dans les régions de Kaffrine, Kolda et Kédougou) sur le plaidoyer, la nutrition, la santé de la reproduction ainsi que l’interdépendance entre ces thèmes; 3) le projet a créé 16 nouvelles écoles des maris sur la masculinité positive, à Kolda et Sédhiou, et collaboré avec 20 écoles de maris existant à Kédougou et Tambacounda. Les membres ont ensuite mené 148 sessions de sensibilisation sur la masculinité positive dans leurs communautés. Ces sessions ont touché 12 357 hommes et adolescents à Kédougou, Kolda, Sédhiou, et Tambacounda. Le projet a également mené des activités de sensibilisations distinctes à Kaffrine (région qui n’a pas encore d’écoles des maris sur la masculinité positive) et a rejoint 189 garçons et hommes dans cette région; 4) le projet a formé 9 leaders religieux (1 femme et 8 hommes) et conduit 9 sessions de sensibilisation auprès de leurs pairs sur les pratiques équitables en matière de santé de la reproduction et de nutrition, de division équitable du travail et de prise de décision partagée; 5) sensibilisé 2436 grand-mères sur les pratiques positives de nutrition, la santé de la reproduction, la prise de décision partagée dans les ménages et la division équitable du travail.

• Divulgation proactive
• Activités reliées : Projet intégré de nutrition et de genre au Sénégal (PINGS) - Suivi