Parmi les résultats obtenus jusqu’à la fin du projet (Juin 2013) : Au Sénégal, huit groupements membres de deux organisations paysannes ont participé au programme, dont quatre jusqu’en décembre 2010 et quatre autres à compter de janvier 2011. En Haïti, huit groupements paysans ont également participé au programme, soit quatre de plus que prévu, et six collectivités plutôt que quatre se sont engagées dans un projet de gestion des ressources naturelles de bassins versants, grâce à un appui supplémentaire reçu (prolongation du programme du 1er juillet 2012 au 30 juin 2013). Parmi les résultats les plus importants, mentionnons : 1) Le renforcement de 552 paysannes et paysans, dont 299 au Sénégal et 253 en Haïti, leur a permis de mieux prendre en main le développement de leur exploitation et de mettre en œuvre 225 projets agricoles de plus qu’ initialement prévu par le programme. 2) Il y a eu 36 450 jours-personnes de formation ont été dispensés, , rejoignant 50 000 bénéficiaires. 3) 1 568 jours d’échange et de partage d’expertise ont été organisés pour 71 producteurs agricoles du Québec et leurs collègues d’Haïti et du Sénégal. Ces échanges ont permis aux participants et à leurs organisations d’améliorer leur gestion d’entreprise agricole et leur savoir en développement organisationnel. 4) La capacité accrue de deux organisations paysannes au Sénégal et de huit groupements paysans (quatre en Haïti et quatre au Sénégal) à soutenir leurs membres a permis, par exemple, de développer le service collectif de production et vente de semences certifiées offert par la Fédération des périmètres autogérés au Sénégal. Ce service a, entre autres, soutenu le programme national de semences de riz certifiées qui, sans cet appui, était à risque de disparaître. 5) L’aménagement, en Haïti, de quelques 222 hectares de terres agricoles, dont 10 hectares en terrasses mécaniques, a bénéficié à 255 paysannes et paysans vivant dans cinq microbassins versants où les conditions environnementales étaient un important facteur de risque à l’exploitation des terres. En Haïti par exemple, ces aménagements ont permis une augmentation de 100 % de la production de fourrage pour l’alimentation animale dans le microbassin versant de Lozier. 6) Depuis le début du projet et en date de décembre 2012, le revenu annuel de 292 familles sénégalaises participantes aux activités du projet a augmenté de plus de 60 %, passant de 570 $, au début du projet, à 920 $. Un tel revenu annuel permet à une famille au Sénégal d’envoyer au moins quatre enfants à l’école. Dans le même intervalle, le revenu annuel de 118 familles haïtiennes a augmenté de plus de 30 %, passant de 377 $, au début du projet, à 543 $. 7) Le taux de participation des femmes à des formations offerts par le programme a atteint 45 % au Sénégal et 73 % en Haïti, dépassant le seuil minimum de 25 % et de 68 % respectivement qui avait été établi comme cible par le programme. Ces résultats contribuent au développement des entreprises agricoles et de l’engagement des paysannes et paysans dans le développement agricole de leur milieu.