Profil de projet — Programme Africain de lutte contre l'Onchocercose - phase III

• Afrique, régional (100,00%)

• Santé, général : Politique de la santé et gestion administrative (12110) (30,00%)
• Santé de base : Lutte contre les maladies infectieuses (12250) (70,00%)

• Égalité entre les sexes (activité non orientée)
• Durabilité de l'environnement (thème transversal) (activité non orientée)
• Développement participatif/Bonne gouvernance (activité non orientée)
• Développement du commerce (activité non orientée)
• Biodiversité (activité non orientée)
• Changement climatique (activité non orientée)
• Adaptation au changement climatique (activité non orientée)
• Questions urbaines (activité non orientée)
• Désertification (activité non orientée)
• Questions touchant les enfants (activité non orientée)
• Questions touchant les jeunes (activité non orientée)
• Questions touchant les Autochtones (activité non orientée)
• Questions touchant les personnes handicapées (activité non orientée)
• Les TIC comme outils de développement (activité non orientée)

Le but de ce projet est l'établissement, avant 2015, d'un système capable d'éliminer l'onchocercose (cécité des rivières) comme un problème de santé publique en Afrique. Il vise la création d'un système qui pourrait être utilisé pour l'introduction d'autres interventions en santé. Parmi les activités du projet, notons la fourniture de l'expertise, de la formation et du matériel nécessaires pour permettre à quelque 120 millions de personnes de lutter contre l'onchocercose; le perfectionnement des travailleurs nationaux de la santé ainsi que la fourniture de l'expertise nécessaire au développement et à la mise en oeuvre de politiques, de plans et de programmes nationaux sur l'onchocercose qui, au final, rendront 550 000 personnes aptes à effectuer la distribution communautaire de médicaments; et la recherche des traitements disponibles ainsi que leurs effets à long terme. L'onchocercose (communément appelé cécité des rivières) est causé par un parasite et peut provoquer la cécité, des éruptions cutanées, des lésions cutanées, des démangeaisons intenses et la dépigmentation de la peau.

s.o.

Plus de 99 millions de personnes ont été traitées à l’ivermectine dans 24 pays africains, ce qui représente 95 % des communautés ciblées et une augmentation de 10 pays depuis 2011. En 2012, 581,737,000 tablettes d'ivermectine ont été distribuées dans 26 pays dont 19 % pour l'onchocercose seulement et 71% pour une administration conjointe contre l'onchocercose et la filariasis lymphatique. Jusqu'en 2010, le projet a protégé 120 million de personnes à risque de contracter la maladie, aidé à prévenir 500 000 cas de cécité, et réduit de 86 % la prévalence des démangeaisons insupportables. La couverture géographique (nombre de communautés ciblées par le projet) demeure stable avec une moyenne de 95%. Cependant, la couverture thérapeutique (nombre de personnes traitées) est à 76,4% (objectif de 80% d'ici 2015 pour éliminer l'onchocercose dans les pays couverts par traitement à l'ivermectine). Le projet a réalisé une évaluation épidémiologique en 2012 et 2013 de l’onchocercose dans dix pays. Les résultats de cette évaluation indiquent que dans les villages étudiés de 6 des 10 pays on aurait atteint un point critique d'élimination de l'onchocercose. En 2012, le projet a formé 81 520 travailleurs en santé provenant de 22 pays qui ont contribué à la formation de 668 094 Distributeurs Communautaires (DC) provenant également de 22 pays qui étaient responsables de la distribution de médicaments. Cette formation a permis aux communautés concernées de s'approprier l'approche de traitement communautaire afin d'assurer une distribution saine et efficace des médicaments. Dans les dernières années un appui technique et financier du projet a permis à 15 facultés de médecine et à plusieurs écoles d’infirmières dans des pays de l’Afrique d’intégrer l'approche de distribution communautaire des traitements dans leurs curricula. Ceci s'ajoute aux 67 facultés de médecine et d'écoles d'infirmières appuyés en 2011. 6 bourses de maîtrise et une bourse pour un Bac en Santé publique ont été allouées pendant la même période. Les récipiendaires ont réintégré leurs services respectifs.

• Divulgation proactive