Parmi les résultats obtenus à la fin du projet : 1) 400 veuves ont suivi une formation en gestion de coopératives et ont reçu un appui financier et technique pour le démarrage de leurs coopératives. En 2015 par exemple, cinq groupes de 20 femmes ont été constitués pour créer trois coopératives à Cibitoke et deux à Kayanza. À Cibitoke, les coopératives réalisent la culture du maïs, du sorgho et l’élevage de chèvres. À Kayanza, les coopératives réalisent la vente de chèvres et l’élevage de porcs. Depuis le début du projet, ce sont dix-neuf coopératives qui ont été mises en place par les femmes. Sur ces 19 coopératives, une seule a cessé ses activités. Les autres coopératives, gérées par un total de 308 femmes, sont toujours viables, 95 % génèrent des profits et plusieurs réussissent même à diversifier leurs activités; 2) Alors que la plupart des veuves soulignaient au début du projet qu’elles n’étaient pas capables d’offrir à leurs enfants plus d’un repas par jour et que leur ménage vivait avec un revenu journalier de moins de 1 $, 100 % disent pouvoir désormais offrir au moins deux repas par jour (la majorité trois) et gagner un revenu quotidien de plus de 2,40 $; 3) 363 jeunes, dont 186 filles, ont été inscrits à des formations professionnelles, notamment en agro-alimentaire, en maçonnerie, en soudure, en menuiserie ou en construction métallique et 311 d’entre eux ont aussi bénéficié d’une formation en gestion de coopérative, 4) 82 % de tous ces jeunes formés ont désormais un emploi. Parmi eux, 37 sont en coopératives, 78 chez un employeur et 183 ont développé une activité individuelle génératrice de revenus (ex : petit commerce alimentaire, élevage d’animaux de fermes ou réparation de motos et vélos), de sorte qu’ils ont maintenant un revenu, ce qui n’était pas le cas au début du projet; 5) 13 séances de formation sur la promotion et la défense des droits de la femme et de l’enfant ont eu lieu auprès de 1961 personnes. Parmi ces personnes, 168 ont aussi bénéficié de services plus spécifiques d’un juriste et parmi les cas clôturés à la fin du projet, près de 90 % des décisions juridiques finales étaient en faveur des bénéficiaires.